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L'ikigaï, la méthode japonaise qui vous aide à trouver le job parfait

Job parfait travail
Les préceptes japonais permettraient de trouver le job idéal. Photo iStock

À Okinawa, au Japon, les habitants l'appellent l'«ikigaï». En français, il ne s’agit ni plus ni moins que d'une philosophie de vie, vous permettant de trouver le métier fait pour vous, et d'accéder ainsi au bonheur. Pour le dénicher, il suffit d’un carnet, d'un stylo et d'un peu de temps libre pour explorer les pistes-clés. Explications.

Avez-vous la sensation de faire un travail vide de sens ? Avez-vous fait une croix sur votre passion et vos talents, par peur de ne pas vous en sortir financièrement ? Souffrez-vous d'une stagnation dans votre vie professionnelle ? Rassurez-vous, vous êtes loin d'être la seule. Trop rares sont les personnes à avoir réussi à trouver le juste équilibre dans leur vie professionnelle entre "ce qui leur plaît", "ce qui les aide à se sentir utile", "ce dans quoi elles sont compétentes" et "ce qui leur permet de gagner leur vie". Pas de panique : la solution à l'équation existe.

L'ikigaï, c'est quoi ?

L'ikigaï est la réponse à la fameuse question : "Pourquoi je me lève le matin et pourquoi ma vie vaut la peine d'être vécue ?". Ce concept japonais, qui se traduit par "joie de vivre" ou "raison d'être", est l'un des six facteurs expliquant la longévité exceptionnelle des habitants de l'archipel d'Okinawa, situé au sud-ouest du Japon.

Selon Christie Vanbremeersch, auteure du livre Trouver son ikigaï (1), chaque personne a sa propre "mission de vie", il suffit de la trouver. La vôtre se trouve là, à la croisée de quatre chemins : ce que vous adorez faire, ce dont le monde a besoin, ce pour quoi vous pouvez être payée, et ce pour quoi vous êtes douée.

Comment trouver ma voie ?

L'ikigaï, la méthode japonaise pour trouver sa voie
Pour dénicher son ikigaï, il ne suffit que d'un carnet, d'un stylo et d'un peu de temps libre. Photo iStock

Votre mission, si vous l'acceptez, est de poser des actions concrètes pour avancer dans la bonne direction. Pour cela, le seul matériel dont vous avez besoin est un carnet neuf, qui vous sera utile lors de votre recherche et vos moments d'introspection.

Se recentrer

Pour trouver son ikigaï, il faut revenir à la base : vous. "Où en suis-je ?", "Qu'est-ce que je désire ?", "Comment je peux me faire du bien tout en servant les autres ?", "À quoi je dis oui, à quoi je dis non ?". Voici quelques exemples de questions à se poser le plus souvent possible. Parce qu'elles requièrent une certaine concentration, l'auteure du livre conseille d'expérimenter chaque jour un ou plusieurs rituels méditatifs pour se recentrer, comme marcher, méditer, courir, écrire ou encore jardiner.

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Tirer le fil de ses curiosités

Faire de sa passion son métier, ok. Mais si on n'en a pas, on laisse tomber ? Sûrement pas. "En l'absence momentanée ou durable de passion, il faut suivre le fil de ce qui nous rend curieux", explique Christie Vanbremeersch. Se demander "qu'est-ce qui m'intrigue en ce moment ?" puis, creuser, en se documentant par exemple. Rien ne vous vient ? Vous pouvez vous connecter à ce qui vous procure de la joie : chaque soir, notez dans votre carnet trois moments heureux de votre journée. "À la relecture de ce carnet, vous pourrez peut-être trouver des éléments qui reviennent, des activités, des contextes, des personnes..." L'autre voie, un peu plus désagréable mais très efficace, est d'écrire ce que vous enviez aux autres, surtout quand il s'agit de jalousies qui durent. Libre à vous ensuite d'emprunter des choses à ces personnes pour votre propre ikigaï et de vous inspirer d'elles au quotidien.

Éliminer la peur

S'entourer des bonnes personnes pour trouver sa voie professionnelle
Il est primordial de s'entourer de personnes de confiance pour se garantir un soutien dans nos recherches. Photo iStock

En se fixant des objectifs trop hauts, on finit souvent par être incapable de les atteindre, paralysé par la peur de ne pas y arriver. Pour ne pas se mettre des bâtons dans les roues, mieux vaut commencer petit, en posant une action simple à réaliser, puis une autre, puis une autre... "Quelle que soit l'action que vous vous êtes proposé de faire, si la prochaine vous semble trop difficile, c'est que vous avez besoin de la fractionner en une action plus petite." Préparez-vous également à échouer plusieurs fois avant de réussir à mener à bien votre projet et trouvez le bon moment avant de vous lancer à fond.

Se prendre au sérieux

Avant de se poser la question de la rémunération, il faut définir les choses pour lesquelles vous êtes doué, c'est-à-dire les choses que vous faites facilement et avec plaisir. Quelles sont les qualités que l'on vous attribue et que vous vous attribuez à vous-même ? Parmi elles, quelles sont celles dont vous êtes le plus fier et que vous avez envie de garder coût que coût ? Cela peut être votre sens de l'humour, votre humanité, votre audace...

Enfin, forcez-vous à assumer votre personnalité. "L'une des principales manières de perdre sa puissance est d'avoir honte de son style et d'essayer d'en gommer les aspérités pour rentrer dans le moule", avance l'auteure. En nous empêchant de faire ce qui nous procure de la joie par peur du jugement des autres, nous devenons interchangeables. "Plus on est lisse, plus c'est difficile de demander à être payé à sa juste valeur", poursuit-elle. Cela passe aussi par soigner nos habits et notre attitude. On fait fi de la petite voix dans notre tête ("pour qui te prends-tu ?") et on s'habille comme si on était déjà la personne que l'on veut devenir. On médite sur la tenue idéale et on n'hésite pas à y ajouter des petits détails qui marquent notre singularité.

Se demander comment gagner de l'argent

Deux pistes sont possibles : soit réfléchir à comment gagner de l'argent en faisant ce qui vous passionne, soit avoir un travail rémunérateur qui vous permette de vivre (ou de compléter votre revenu) et de construire à côté le projet qui vous tient à cœur. Christie Vanbremeersch conseille de se poser régulièrement des questions comme "quel service pourrais-je rendre et faire payer, à qui ?", "qu'est-ce qui serait amusant de faire, et aurait une demande solvable ?", et de noter les réponses dans votre carnet, avant d'explorer les pistes.

S'entourer des bonnes personnes

Entourez-vous de quelques personnes pour vous soutenir et éviter de vous décourager dans votre recherche. Un parent, votre conjoint, un ami, un professeur… Ils vous seront utiles quand, en proie au doute, vous manquerez de recul. Il est important de renouer ou de renforcer le lien que vous avez avec elles, afin de profiter de leurs encouragements ou de leurs compétences (à condition que cela ne leur demande pas un effort trop important, en intensité ou dans la durée). À l'inverse, l'auteure conseille de fuir – au moins le temps de votre recherche – les personnes négatives qui prodiguent des conseils non sollicités, projettent sur vous leurs propres angoisses, bref, qui ne nous souhaitent pas tellement du bien...

(1) Trouver son ikigaï, de Christie Vanbremeersch, Éd. First, 12,95 €.

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8 commentaires
  • expan

    le

    J'ai trouvé mon ikigaï : c'est "être rentier et profiter de la vie". Je fais quoi ensuite ?

  • Drareg10

    le

    Ou comment mettre en relief tant de platitudes. Vous pouvez aussi économisez 12,95 € en achetant pas le bouquin, c'est déjà une manière de positiver, inscrivez-le dans votre petit carnet.

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